En améliorant de façon conséquente les routes rurales, ce programme soutenu par l’AFD (Agence Française de Développement), devrait permettre une augmentation significative des taux de scolarisation et de fréquentation des centres médicaux. Il permettrait également d’augmenter le revenu disponible des habitants en facilitant le transport des biens et en réduisant le coût.
Une prise de conscience à la une aujourd’hui suite aux deux années de confinement et de la désertification progressive de nos campagnes françaises.
L’ambitieux projet qui consiste à relier St Jean du Doigt, petite bourgade située à environ 15 kilomètres de Morlaix à Montcuq dans le Lot ne fait pas que des heureux parmi les riverains et le monde politique. En effet, selon l’écologiste Sandrine Rousseau « Il faudra me passer sur le corps avant qu’un projet aussi destructeur de la biodiversité soit possible !« .
Une source de discorde qui n’est pas prête de s’arrêter, mais selon Henri, un vieil habitant de St Jean du Doigt, cette route est indispensable. « Ca fait des années qu’on se fait chier ! » s’exclame-t-il, avant d’ajouter « Ici, c’est le trou du cul du monde, il ne se passe rien.«
Pour le maire de Montcuq, c’est la même ritournelle : « On dit à nos jeunes de se bouger le cul pour trouver du travail. Et là, ils sont à deux doigts d’y arriver alors vous pensez bien qu’on est heureux !« . Du coup poursuit-il avec empressement: « Le conseil municipal et moi même avons voté pour cette construction routière à 32 doigts … euh … voix pour et 3 contre« .
Les premiers travaux de terrassement doivent normalement débuter mi octobre dans la zone de Montcuq…