Le chef de l’Etat a proposé jeudi qu’« une nouvelle étape soit franchie » avec « l’entrée de la Corse dans la Constitution française » et « une autonomie » pour l’île, qui ne soit « ni contre l’Etat ni sans l’Etat ».
Cette idée, loin de faire l’unanimité, n’est toutefois pas tombée dans l’oreille d’un sourd. La proposition d’Emmanuel Macron de « bâtir une autonomie à la Corse » a été aussitôt saluée par les présidents de régions, en particulier par Eric LEJOINDRE le maire de Barbès, un quartier populaire du 18 ème arrondissement de Paris, qui a réclamé « Nous voulons la même chose » afin de s’affranchir d’un « centralisme passéiste ».
« Le président de la République parle de plus de liberté, d’autonomie pour la Corse, pour agir dans des domaines importants comme le logement, les langues ou d’autres sujets, les habitants du quartier de Barbès demandent la même chose. Nous voulons conserver nos traditions, nos langues, nos tenues vestimentaires tout en gardant les subventions et les aides sociales de l’état. », a-t-il déclaré lors d’un point presse en clôture du Congrès des maires de France.
Le président Macron a-t-il ouvert la boîte de Pandore ? Allons-nous vers la commune libre de Montmartre, le retour du grand duché de Savoie, le pays Basque autonome et pourquoi pas un monarque au Royaume de Provence ?