Le verdict vient de tomber : Le tribunal de Cahors a condamné Julien F., le chasseur auteur du tir, à une journée de travail d’intérêt général (TIG) et au retrait de 3 jours de son permis de chasse. Laurent L., le directeur de battue a lui été condamné à 3 jours de travail d’intérêt général (TIG) et à l’interdiction de passer son permis de chasse dans les deux mois.
Justice pourrie pour les uns mais énorme colère de Willy Schraen, le président de la fédération nationale de chasse : « C’est une décision de justice du moyen-âge ! Ce jeune coupait du bois chez lui sans avoir au préalable demandé la permission au comité de chasse de son secteur. Quant au chasseur responsable du tir – soit disant mortel – c’est tout simplement de la légitime défense ! Rien de plus ! Il a eu peur de recevoir de la sciure de bois sur sa tenue toute neuve et a donc riposté de façon parfaitement légitime !« .
Le chef des chasseurs a ensuite lancé : »Je vais tout de suite téléphoner à Manu, mon pote, pour lui signaler qu’il faut absolument acquitter les deux chasseurs, il en va de l’équité parfaite de notre justice française !« .
De son côté, le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti a estimé que le verdict était équitable et juste. Il revendique d’ailleurs à l’avenir de porter plainte contre les taureaux qui blessent parfois les braves toréros dans les arènes et d’alourdir leur peine de prison.