A la suite de ses innombrables défaites électorales et faisant face à une situation catastrophique, tant sur le plan de la reconnaissance professionnelle que sur l’état pitoyable de ses finances, l’ex Premier ministre, les traits tirés et le regard bas, tente de se relever une fois de plus.
Afin d’éviter une misérable déchéance sanitaire et hygiénique, « l’anguille » ou « la couleuvre », surnommé ainsi par les politiques français tous partis confondus, refait en effet surface après un long moratoire nécessaire. « Je devais me réinventer, trouver un nouvel élan » précise-t-il au micro de notre confrère Jean-Luc Assec. « A force de prendre des vestes et de retourner la mienne, j’ai fini par comprendre que mon destin se trouvait finalement dans le vêtement pour hommes. » rajoute le matador déchu.
Né le 13 août 1962 à Barcelone (Espagne), cet ancien homme d’État français est Premier ministre français du 31 mars 2014 au 6 décembre 2016. Membre du Parti socialiste (PS) jusqu’en 2017, il est maire d’Évry de 2001 à 2012 et député de la première circonscription de l’Essonne de 2002 à 2012 et de 2017 à 2018. La suite de sa carrière politique n’est alors qu’échecs et désillusions, une véritable descente aux enfers.
Pour survivre, il enchaîne les petits boulots : portier de nuit, agent de péage routier, femme de ménage, livreur chez Deliveroo, ramasseur de balles à Roland-Garros Etc.
Dans sa nouvelle boutique sobrement intitulé « Surtout ne vous penchez pas en avant devant moi », le candidat malheureux à la primaire citoyenne de 2011, affiche désormais une farouche volonté de revivre. « Je ne m’interdis pas un retour sur le devant de la scène politique un de ces jours » poursuit-il le regard soudain attendri. « Les zéros … euh… héros ne sont jamais fatigués » finit-il par conclure avant de retourner recoudre son complet-veston…