Faire bloc contre les pénuries, tel est le mot d’ordre du gouvernement, et tous les moyens sont bons pour lutter efficacement contre, notamment, le manque de gaz pour la période hivernale. Un peu partout en France, la solidarité opère, galvanisée par un vaste élan d’entraide et de citoyenneté participative.
L’état, poussé dans ses retranchements opte volontiers pour le rappel des troupes. Pour tenter de remédier à ce manque éventuel de gaz, les réservistes de tous les clubs et autres associations de pétomanes et de péteurs impénitents ont été sollicité pour participer au remplissage des citernes.
« La dernière fois que j’ai fait confiance à un pet, je me suis chié dessus. »
Cyril Hanouna – Comique diplômé
Le gros des bénévoles pétaradeurs provient de la région de Toulouse et de Castelnaudary, mais on dénombre de nombreux renforts provenant du 16ème arrondissement de Paris, où, depuis toujours, on s’emploie à péter plus haut que son cul. Pour Robert, un vieux péteur aux cheveux grisonnant : « Depuis le début de la crise, on se fait chier, alors du coup, on va lâcher un peu la pression !« .
Il est donc à peu près certain qu’à grand renfort de lâchers de gaz aux quatre coins de l’hexagone, les cuves vont finir par se remplir. De quoi envoyer Poutine à … Pétaouchnok !