La France sort avec grande difficulté d’une crise sans précédent avec le virus Covid 19. Nombre important et croissant de malades, manque de personnels et de moyens, saturation… Les difficultés auxquelles font face les services d’urgence ne s’atténuent pas, bien au contraire avec l’arrivée massive de martiens et autres extraterrestres venus du fin fond des galaxies.
Une crise qui dure
Une situation extrêmement compliquée et délicate à gérer pour les soignants qui ne savent plus où donner de la tête. Le professeur Éric Bougne, chef de service des urgences adultes du centre hospitalier universitaire (CHU) de Lyon nous fait part de son inquiétude : « L’hôpital a beaucoup de mal à assurer sa mission de soins, il nous arrive de renvoyer chez eux des patients que l’on aurait souhaité hospitaliser et c’est terrible d’en arriver là. Cerise sur le gâteau, si je puis dire, c’est qu’en plus nous recevons maintenant des ET malades ! Certains sont plutôt courtois, d’autres beaucoup moins. Quelques uns n’hésitent pas à nous insulter et parfois nous tapent dessus !« .
Et le professeur d’ajouter : « Il n’est pas acceptable que les personnes, humaines ou extraterrestres commettent des incivilités ou aient des propos et actes violents envers le personnel hospitalier ! »
Pour Darius-K3Xb5, un habitant de l’astéroïde Zebdumezon situé à 345 millions d’années lumière de la terre : « Votre planète est la plus proche pour nous et les soins sont plutôt corrects, même dispensés par des bipèdes reptiliens de 4ème catégorie. De plus, même si les soins ne nous sont pas remboursés par notre sécu, ils restent bon marché et les infirmières ne sont pas farouches en France, surtout celles du Val-de-Grâce et notamment la petite Valérie du service radiologie, qui fait des CENSURE tout en se CENSURE du bout des doigts« .
Des décisions politiques attendues
« Cela fait des années que l’on voit le système se dégrader. Le personnel est épuisé, voire pour une bonne partie, vraiment désespéré. Il serait temps que l’état prenne enfin ses responsabilités…» avoue, amère, une infirmière, le regard triste.